Moi…

« Moi »… Puisque c’est ce pronom qui trône vaillamment dans mon agenda à la date que nous vivons. Moi, parce que c’est aujourd’hui que je ne pense qu’à moi, même si inconsciemment, je ne vis que par vous, puisqu’il n’y a que vous qui comptez. Vous n’êtes pas l’enfer, comme le redoutait Sartre, vous êtes absolument ce qui fait que je suis moi et que j’ existe plus que vous, ce jour, et ce jusqu’à minuit.

Dans
ce petit univers réduit, dans cette 365e fraction d’année, en cette fête nationale brésilienne, vers la fin de cet été qui nous réduit à apprécier le soleil qui brille plutôt que les degrés qui s’amoncellent, l’amitié fera son oeuvre.

Parmi ceux qui pourraient me faire un petit mot, il y a ceux qui trouvent ça mièvre et convenu et ne le feront pas, ceux qui n’y penseront pas, ceux qui ne l’auraient pas fait mais le feront, ceux que j’attendrai et les autres, ceux qui devraient et ne pourront pas, ceux que j’attendrai et à qui je pardonnerai, ceux que je n’attends pas et à qui je ne pardonnerai pas… Beaucoup de monde, quelques amis, quelques chéri(e)s, traqué(e)s et entretenu(e)s, tous moyens confondus, quel que soit le souk, de skype à Facebook

Ne vous tourmentez point, vous, amis, contentez vous d’accorder votre coeur et dites vous qu’il suffit d’être là, même si ce n’est pas le jour J. Je vous aime.

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