Prête-moi ta plume, mon ami Pierre d'o…

Le gaillard est franc, solide. Compagnons de l’eau qu’ils déplacent à grandes brassées, jusqu’aux portes de la Noël, des sommets qu’ils égrainent au pas de course, lui et son héroïne frayent dans l’effort, suivis de quelques adeptes et néanmoins amis. C’est une bande d’enragés de la basket, de fêlés du Camelbak, de siphonés du crampon, qui semble suivre cette amie, cette soeur de rêve. Le gaillard s’aventure et les mots l’emportent dans un tourbillon de parfum de fantasmes et de soufre. Il semble que les exigences, que la fragilité, la ténacité de la belle fasse mouche.
Un jour, doucement, après une des ces délicieuses séances sado-maso où, associé d’occasion à la bande en question, j’ai escaladé et redescendu un sommet en moins de temps qu’il faut pour écrire ce billet, le gaillard, toujours solide mais avec le timbre ému d’un gentilhomme méridional, m’a soufflé quelques mots: « Exceptionnelle, coquine, secrète ». Quelques pensées que lui inspire cette muse dont il dit volontiers – peut-être pour brouiller les pistes – que c’est une femme, mais qui en a… Allez comprendre !
Pondu pour lui et à l’occasion de l’anniversaire de la belle, je livre ce billet à ses admirateurs. Qu’ils se débrouillent avec le gaillard à qui, vous l’aurez compris, je n’ai rien à refuser, sans blague.
Bon lundi et à bientôt.

Leave a Reply