Y'a pas d'âge pour les fleurs bleues…

Elle a l’âge qu’on ne cache plus. Celui qu’on avoue volontiers parce qu’enfin, on est bien dans ses Geox, l’âge qu’on a quand les enfants de nos amis sont adultes et ne nous pissent plus sur les genoux, l’âge où les pattes d’oies, où la petite bosse (ouais mais alors petite, hein..!) en-dessous du nombril rassurent tout le monde.
Et pourtant…
M’a fait jeudi un chantier épouvantable parce qu’elle a raté Darius au TJ puis PPDA au 20 heures.
Elle voulait voir les toilettes à Carla… Elle voulait rêver que la fête était plus belle à ailleurs… Etre reçue au château, côtoyer ce que Londres recèle de ladies, de lords, de laquais, de groom, de valets… De carrosses, de faste suranné. Dira à peine bonjour, samedi, à Odette la coiffeuse et se perdra dans Voici, dans Gala.
Moi, je l’ai pas ratée, Carla et sa petite courbette aux Windsor, sur un coin de mon 19 pouces, au bureau, sur Zattoo … Tant de futilité érigée en art de vivre… Elle est bien Carla…. Qu’est-ce qui lui manque, maintenant, pour avoir fait le tour de la question, le tour des hommes…les philosophes, les musiciens, les financiers, les acteurs, les pigeons, les présidents… Jaloux, moi ? De qui ? Pas du tout. De moment qu’elle lui fait de l’ombre, elle peut rester à la lumière.

Pierre d’o

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