Comme un malaise…

Je sais pas vous, mais moi, j’ai un peu les boules d’apprendre que Swiss se porte comme un charme. Bien sûr, ça me ravit de savoir que celles et ceux qui ont toujours rêvé d’être hôtesse de l’air peuvent s’envoyer en l’air en toute quiétude, puisqu’il y a au moins un pilote dans l’avion… Bien sûr, ravalé, le petit caca nerveux contracté à la révélation du montant payé à Tyler Brûlé pour ces deux carrés rouge et ce nom écrit en Helvetica dedans…(ça s’invente pas !). Presque oubliée, la saine colère à l’énoncé des peines requises contre les anciens dirigeants, évidemment, étouffé un gloussement en apprenant que l’indéboulonnable Jean-Claude Donzel avait retrouvé un job, pourquoi pas, admis que Swiss n’était plus suisse, sûrement, fermé le caquet aux crétins qui, dans les brasseries bavaroises climatisées de Majorque, donnaient des leçons aux belges, aux français en parlant de « leur » compagnie » comme s’il l’avait pondue après le pipi du matin… Mais ce qui est dur, tout de même, franchement, c’est de constater qu’en ouvrant de nouvelles lignes, en soignant le service, en pratiquant des tarifs low cost et néanmoins business-friendly, Swiss dégage plus de bénéfice que dans ses belles années suisses ! Regardons-nous, barons de la finance, profs de gestion, donneurs de leçons, regardons-nous dans le miroir et rasons-nous de près, pour ne pas raser les pâquerettes.

Pierre d’o

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