10 ans…

Un peu plus loin que les fastes mondains de la fête, je m’attarde sur quelques visages, autour de quelques déplacements de corps féminins, libérant dans leur sillage, de petits courants d’air odorants…

Le 17 mars, je fêtais les dix ans du Temps… Avec mes souvenirs de nouveaux quotidiens et d’aubes indigos, je venais boire une coupette, écouter deux ou trois pontes et me réjouir, vraiment, de la santé du journal. Ils se succédèrent, ces grands, au micro d’une tribune inaugurée par Valérie Boagno. De finance, il fut question, d’intrigues aussi, de mérite un peu, et même de niaiserie, si l’on relève celle du maire de Genève qui va bientôt regretter amèrement la direction du Courrier…
Mais point de femme, dans la prose pourtant riche de ces messieurs… Pas la moindre petite allusion courtoise au mérite des femmes du Temps… On est jamais aussi bien servie que par soi-même me direz-vous, et je vous donne raison. Alors servez-vous, mesdames, prenez-le ce pouvoir, tenez-les ces rênes, en douceur mais à deux mains. Prenez-le, ce Temps, changez-le, ce monde, qu’on en finisse. Je vous attends pour des valses à mille temps.

Pierre d’o

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