Insoutenable légèreté…

Après quelques brunes, une ou deux blondes, un fantasme et trois coups de coeur, manquait une toison rousse capable de me faire son cinéma.
Vous allez me dire qu’en relation avec les spasmes qui parcourent notre planète, les révolutionnaires qu’on trucide, les princesses qu’on excise, le tiers-monde qu’on assoiffe, je suis un peu mièvre de vous déballer ma rouquine. D’accord. N’empêche qu’à verser dans la minceur spirituelle, autant qu’elle soit agréable à regarder. Rapport au cervelas, autre préoccupation nationale qui n’est pas parvenue, elle, à faire ma gorge chaude…
Et si je me sentais redevable d’une seule bonne raison, d’une ombre de légitimité, d’un nuage de circonstance atténuante, je vous dirai qu’elle avait hier son anniversaire. Isabelle Huppert, une de celles dont je me suis dit qu’elle devait nous faire souffrir, nous les hommes…

Pierre d’o

Leave a Reply