Soixante-quatre ans tantôt, la nana…

Oui je sais, ça colle pas bien avec l’air du temps, avec Björk et les orgasmes cathodiques de Brigitte Fontaine.
Pourtant, je l’ai entendue, je sais plus où, mais je sais quand. C’était samedi, mes chéries… Samedi 8 mars, la journée des femmes, la journée de ces longs vases entrouverts, de ces grands enfants chauds (pas mal, hein ? C’est pas de moi mais de Paul Morand…vous affolez pas, il est mort et ça doit être ce qu’il a écrit de mieux…) Entre mon jus de pamplemousse, donc, et la crotte de Zoé (le Yorkshire de ma miss qui est à Moscou jusqu’à ce soir…), j’ai entendu Sylvie Vartan.
Je sais pas pour vous, mais moi, quand j’entends l’interview d’une pisseuse de la star’ac, je sens comme un grand vide venu du néant. Passé le fantasme d’un câlin avec la blonde yéyé aux dents écartées, il reste une voix grave, comme un garçon… A part l’exode vers la France alors qu’elle n’a que huit ans, Sylvie parle d’une enfance heureuse, de gens qui s’aimaient, qui se respectaient.
Soudain, un peu plus graves, ses mots font résonner le destin, les chagrins. Une belle personne, savez-vous…
De l’intelligence, de la reconnaissance, de la tendresse… Une femme qui vit, qui respire et qui va…Décidément vous toutes, réjouissez-vous du temps qui vous va si bien…

Pierre d’o

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