2008. La fin d’un cycle paraît-il…

Ne saurons-nous jamais quelles sont les choses, les événements, les personnes qui se rattachent à ce cycle ? Céderons-nous au refuge commode que procure la durée d’un hypothétique cycle universel pour excuser nos prochains travers et autres pétages de plomb ?
Cela tiendrait d’un pan de l’astrologie particulièrement farfelu – avait-il besoin de ça encore, hein, Elisabeth ? –  mais ne sommes-nous pas farfelus nous aussi, au fond ? Tout va mal: les riches se décomplexent en argumentant qu’ils étaient pauvres, une fois, les pauvres deviennent bêtes, faute d’instruction, la classe moyenne surfe entre burn out et vacances de neige, les présidents se vautrent dans Gala…

Une bonne nouvelle, toutefois, vient redonner un peu d’espoir à ceux qui pensent que le monde n’est que débauche et désolation: le Dakar n’aura pas lieu. La horde décadente ne traversera pas les villages, ne soulèvera pas dans le désert, le nuage immense et opaque de son incommensurable sottise. L’on ne nous imposera pas les interviews désolante de crétins couverts de boue, l’on ne nous montrera pas ces chevauchées showbiznesques, l’on nous épargnera ces commentaires débiles sur les prétendus bienfaits du Dakar pour l’Afrique.
Je connais un peu les gens, là-bas et je vous mets au défi d’en trouver un qui va pleurer…
Le Dakar, c’est comme la clope, on peut s’en passer.

Pierre d’o

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