Partie remise…

Oui, je devais m’occuper de deux messieurs que j’avais dans le blaire…qui ne perdent rien pour attendre ! Et puis voilà que tombe la dépêche. Bon je vous l’accorde, la nouvelle sonne un peu comme un cri dans un vent tournant. Bien sûr, sa vie ne valait pas beaucoup plus que l’espoir de son peuple. Celui-ci se cherchait un peu d’humanité, un peu de féminité, après la terreur semée par le général Zia. Il y a bientôt vingt ans, Bénazir devenait premier ministre d’un état musulman. La première. La dernière probablement aussi. Le cortège un peu fatal des dérives liées à l’exercice du pouvoir, le parfum subtile qui naît de la vertu et de la tradition, la volonté de se reconstruire, aussi, de se dédier, de se consacrer, puis de se sacrifier…enfin. Je me souviens de l’été 85…mon fils n’avait qu’un an…La jeune femme revenait d’exil et faisant déjà battre le coeur du Pakistan. Bénazir, otage commode et éternel que se sont arrachés, dans le désordre, le peuple, les hommes, et l’histoire. Une femme de plus dont il faut être amoureux, pour que les autres vivent.

Pierd’o

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