Que faudrait-il que j’avoue pour être pris au sérieux en prenant le parti des femmes ?
Que faudrait-il que j’avoue pour être pris au sérieux en prenant le parti des femmes ? De quelles femmes, d’abord ?
De celles qui dans l’ombre, font que la terre tourne, tout en douceur, tout en rondeur ? De celles qui, du nord au sud, du Maghreb à Saint-Domingue, croulent sous les coups de mâles superflus ?
De celles, rares et paumées, trompées, battues, qu’on croise dans les geôles du monde, pour le meurtre d’un saligaud ?
Faudrait-il, donc, que j’avoue que je les aime, que je les trouve belles ? Faudrait-il me convaincre que moins je les comprends, plus grandit leur vertu ? Et les riches, et les célèbres, et les fameuses, arrogantes, celles qui arpentent les parkings en Cayenne, qui grignotent du mec au petit déj, qui dirigent des magazines ? Toujours des femmes, vous dis-je.
Désirables, infiniment plus belles et subtiles, plus endurantes, plus courageuses. Je dois avoir perdu quelques potes de mauvaise foi ce matin…
Tant pis, c’est ma vérité. Je serai donc exécuté.
Pierd’o