Lettre ouverte aux mamans et à toutes les autres, élues ou pas.

Toutes les mamans sont des femmes. Toutes les femmes pourraient être maman.
Tandis que pousse la vie en elles,  tandis que change leur corps, tandis que grandit le mystère, elles sont là, doucement inquiète. Lentement, le lien se tisse. C’est elles-mêmes dont elles sentent en elles remuer la matière, cambrées comme des abats-jours cabossés. Elles joignent leurs mains sur ce ventre qui s’avance, sur cette proue remplie de ce qu’aucun homme ne pourra jamais comprendre…
Elles respirent à travers le corps de leur enfant, habitent leur chair sitôt après l’avoir expulsé. Elles sentent, entendent, ressentent, éprouvent.
Aujourd’hui, je pense à l’une d’elles, privée trop tôt de cet amour.
Je vois une dame belle et digne, mais anéantie.
Comment peut-on, et au nom de quel dieu, de quelle folie, prendre la vie d’un enfant ? Comment peut-on priver un être de cet être encore ?
Mamans, femmes, vous toutes, c’est un jour de paix, c’est votre jour.
Merci de savoir donner la vie. Je pense à vous.

Pierdo

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