C’était dans le train, quelque part entre Lausanne et Zürich, ça devait être en 1983.
Dans ce compartiment de 2e classe, j’étais assis en face de lui.
Casque sur les oreilles, walkman sur les genoux, il psalmodiait, les yeux fermés. Ses grandes mains ondulaient devant lui. A la fin de la bande, il ouvrit les yeux pour la retourner. Il m’a regardé et souri.
Il s’appelait Armin Jordan.

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