Tout fout le camp !

Oulààààààà ! Je sens que je vais en mettre quelques uns en pétard. Dans la lune blafarde de ce mois de décembre qui tient toutes ses promesses de froidure agaçante, je viens éreinter un peu le label euphorique et estival de la Suisse qui gagne. Au piètre comptable que je suis n’échappent aucun des épisodes qui jalonnent l’histoire d’Alinghi, depuis sa victoire à Auckland en 2003: le licenciement de Coutts d’abord, l’arrogance, la suffisance même des nouveaux organisateurs lors du choix du site de l’édition 2007. La panique, en hiver 2005, qui les accompagnait face à l’absence d’inscription… Ben voyons, vous iriez, vous, griller 50 millions d’euros gagnés à la sueur de votre front, affronter un équipage de mercenaires surpayés dans une épreuve dont ils ont fixé eux-mêmes les règles ? La vente de Serono, ensuite, et les millions qu’on injecte. Et enfin cette victoire « à l’arrache », pour quelques mètres…et la valse des protêts, des plaintes, des procédures… Pas glorieux. Ne pas oublier la défection de Vuitton et pour finir, le départ du boss de AC Management, comme ça, pour rien… »Tout va bien » nous dit-on… Alors OK, tout va bien. Mais moi, il me manque quelque chose, quelque chose qui me foutrait une émotion… Heureusement, c’est bientôt Noël. Je vais faire des biscuits et déguster des ambrées avec des potes, continuer de blasphémer sur la vague de la mauvaise foi…
Pierd’o

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