Essentiel

Depuis des mois, au moment précis où, aveuglé par la lumière blafarde d’un écran, je décide de livrer quelques syllabes un peu moins banales, je me dis comme Vigneault que tout est dit… mais pas par moi !
Mais qu’ai-je à dire, au fond ?

Autrement dit, c’est peut-être ça qu’on attend, que ce qui doit être dit, puisse l’être plus d’une fois, mais autrement. Alors voilà.
La télévision est un média qui s’écoute et se regarde, se sent parfois, aussi. Hélas.
Et là, la nôtre (c’est à dire, celle qu’on paye !), s’est lancée dans un exercice qu’il valait mieux ne pas voir ni écouter. Restait l’odeur qui sentait le rance et le règlement de compte faiblard et ricanant. S’en prendre à Dylan, franchement…! Et si l’on s’en prenait à Marchand, à Keller ou à Nidegger, ou à tous les donneurs de leçons qui pourrissent la vie de cette planète en semant la discorde et le dédain sur ceux qui ont marqué leur temps…

Comme le Graf, mon pote de toujours, seul au monde, qui lui, sait Dylan, tous les Bob, Tom et le Rock qui bat dans nos coeurs, je dis: the answer, my friend, is blowin’ in the wind…

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