Le français à l'école

Les alémaniques parlent mieux le français que nous le schwitzerdutch, c’est bien connu. Mais voilà que certains cantons d’Outre-Sarine ne voient plus l’absolue nécessité d’enseigner une langue, qui, au fond, n’est plus parlée dans le pays que par quelques soiffards oisifs, grévistes et bientôt chômeurs. Comme tout se décide entre Bâle et Davos, entre Berne et Schaffhouse, on comprend mieux pourquoi l’imparfait du subjonctif n’est pas le fantasme à la mode au Kreuz de Sarnen.
Alors pourquoi ne pas laisser nos frères de bannière (puisqu’on a bientôt plus qu’une croix en commun!) baragouiner l’anglais du business et continuer, nous, d’enseigner l’allemand à nos têtards, voire le schwitzerdutch, les préparant ainsi à tenir tête aux futurs Blocher, Fehr, Maurer et Stamm sous la coupole? On aurait enfin un peu d’avance.. A moins que l’anglais ne devienne la langue officielle! Mais jusque-là, j’aurai obtenu mon passeport européen à Istanbul, grâce à une copine turque.
Pierd’o

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