J'y crois pas ! C'est à croire qu'il lit mon blog, le Christophe !

Vous remarquerez que je parle toujours d’un blog, donc misérable,
donc méprisable !  
Bon, soyons clairs: « mon blog », c’est ce que je ponds entre mon bifidus nature enrichi de sésame et les six kilomètres de Venoge envahie d’orties que je brave tous les matins.
Pas de quoi ameuter les frères Goncourt. D’accord !
Bref ! Donc le Christophe (Passer de l’Illustré), il y va fort. Huit pages !
Huit, pas une de moins, pour glorifier notre Lauriane !  
Notre miss Suisse, celle qu’on s’arrache, celle qui brave, qui supporte, qui endure, qui surmonte…la nouvelle icône de la patrie,
quelle héroïne !
Mais nom de bleu, c’est son choix de jouer dans la cour des belles,
c’est pas le nôtre. Moi, j’aime bien les belles, Christophe, mais ce n’est pas celles qu’on croit. Celles qu’on voit. La planète se meurt et Lauriane rayonne ! Quels temps, quels moeurs !
Toi Madame, qui, un peu plus haut que tes reins, le matin, comprends, devant ta glace pourquoi tu ne n’enfileras jamais du 34 en te désolant, ne change pas.
Toi Madame, qui repasse, qui cravache, sache que ce n’est pas grave de ne pas avoir fait de droit à l’Uni (?), de ne parler qu’une langue et de ne pas être romande. Toi, Madame, dont on croise le regard gêné le matin, en sortant du supermarché, toi Madame, dont le chador est invisible, toi Madame, qui n’achète jamais Gala ni Voici, toi Madame qui le lit quand même, toi Madame qui ne sera jamais miss, ne change pas.
Pierd’o

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