A propos de la naissance de Jules

Il y a le Guiness Book qui rassemble des sots en mal de notoriété, il y a ceux qui courent après les flashs dans les salons, ceux qui s’auto-flagellent sur la banquise, dans des béquets, dans les creux du Pacifique, dans les abysses, il y a ceux qui parlent sans arrêt pour ne rien dire, il y a ceux qui hurlent, qui vomissent, qui brûlent des drapeaux, trahissent leur métier d’être humain, il y a ceux qui veulent tout avoir et ne donnent rien, il y a ceux qui pleurent de n’être personne, ceux qui rient en croyant tout avoir, tout savoir, il y a ceux qui bousculent, ceux qui ne doutent de rien, ceux qui ne savent pas qu’ils ne savent rien, ceux qui nous gonflent de fadaises, de lieux communs, d’à priori, de presque pas tout à fait, les médiocres, les fanfarons…
Et puis il y a toi, petite maman, qui a vaincu, qui a misé un paquet d’amour sur un troisième enfant, au point de vouloir vivre dans ta chair le moindre filet de douleur, d’anxiété, mais d’espoir aussi. Son frère et sa sœur peuvent être rassurés : tu viens sûrement leur rappeler que ce n’est pas une légende que le cœur qui grandit d’une maman. Ceux qui te connaissent et ceux qui ne te connaissent pas encore peuvent être fiers de toi, tu es une maman, car sais-tu, ce sont les mamans qui donnent la vie.
Pierd’o

Leave a Reply