L'affaire, vous disais-je.

C’est la fin. Parcourue des spasmes d’un moribond, elle bouge encore, sous la plume acharnée de la presse qui lui donna vie. Une direction, une rédaction, des politiques qui se déchirent, des mots, une gangrène de l’info nourrie par ceux même qui la redoutent, bref, une affaire, enfin, une vraie. Décaillet fait désormais partie du passé. Quoi qu’il arrive. Quoique vous décidiez.
Honte à vous tous, cantonnés dans le confort douillet de votre horizon provincial, incapables de conserver une once de sang froid, indignes du véritable enjeu de cette farce.
La mesure, messieurs, c’est ce qui a permis à notre espèce de progresser, d’écrire, de réfléchir, et vous n’en faites pas plus montre aujourd’hui qu’un troupeau de bêlants transgénique. Le drame, messieurs, c’est que vous n’êtes pas seuls devant votre miroir à bafouiller vos idées. Un parterre de manants crédules et vociférants, prêts à bondir dans le sillage du moindre leader syndical, est tapi à l’ombre des médias et vous écoute.
Des enfants aussi, des ados qui se cherchent et cherchent des modèles. Et que voient-ils ?
Des égoïstes qui manient les médias comme des apprentis. Et tout ça nous pétera au nez.
Pierd’o

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